Les rencontres des Fondus

lundi 29 novembre 2010

Le 15 janvier 2011, discussion sur l'art dans le polar à la médiathèque de Saint-André de Cubzac (33).

"Le polar et la ville", exploration d'un thème à la bibliothèque de Chauvé (44), octobre 2010

Fondu Au Noir anime des rencontres avec les lecteurs, en proposant d'aborder le polar par un thème qui leur permette de découvrir des titres de romans et des auteurs. La ville, mais aussi l'art, l'humour, la musique, le sport... sont des sujets que nous avons traités.

Lamballe, octobre 2010 "Le polar aujourd'hui" : Claude Mesplède, Alain Le Flohic, Bernard Strainchamps, Caroline de Benedetti et Emeric Cloche.

D'autre part, nous participons à des débats qui questionnent le polar, les thèmes que le genre aborde, son évolution, le domaine de l'édition... Cette approche est également celle que nous privilégions dans les articles du magazine L'Indic.


Nous avons d'autre part invité l'auteur Jean-Paul Jody en résidence à Nantes en partenariat avec la Ville, ce qui a donné lieu à une rencontre publique pendant la manifestation Passages de Livres, le 17 octobre 2010. Nous avons ainsi discuté de son texte écrit pour l'occasion (et publié dans L'Indic n°7), ainsi que de ses nombreux ouvrages dont certains prennent Nantes comme cadre.

Jean-Paul Jody et Caroline de Benedetti, Passages de Livres, octobre 2010


Flic, c'est pas du cinoche

vendredi 26 novembre 2010

Nous évoquions dans un précédent message ces vidéos témoignages de policiers qui font parler d'elles depuis quelques jours, mises en ligne sur YouTube par "FPC Production".

Le réalisateur s'est dévoilé dans le Monde, il s'agit de Marc Louboutin, ancien lieutenant de police, auteur, qui tient par ailleurs une page sur Facebook, une sur LePost, et a déjà écrit un livre : Métier de chien.

Ces vidéos ne sont finalement rien moins que ce qu'on nomme aujourd'hui un buzz, destiné à annoncer la sortie de son livre, Flic, c'est pas du cinoche.

Fin du mystère. Fin de la polémique sur un métier ?

(photo tirée du site Les grandes oreilles. À gauche, Marc Louboutin)

Les Petits Polars du Dj duclock n°24

jeudi 25 novembre 2010


On parlait hier du métier de flic (voir le message juste en dessous de celui-ci), et après le rock'n'roll des Rebels de Tijuana que vous avez pu écouter chez K-Libre voici une ballade country blues de Renaud qui chante Willy Brouillard. Au prochain épisode on passe de l'autre côté...


En écho à Bien Connu des Services de Police de Dominique Manotti

mercredi 24 novembre 2010


Pour l'instant on ne sait pas très bien ce que FCP veut dire, cela semble être le nom d'une société de production. Il y a trois épisodes sur YouTube et cela parle du métier de policier à l'heure actuelle. Ces vidéos sont montées comme des bandes annonces de films - la musique et les effets sont assez désagréables - mais passé le côté très télévisuel le contenu est intéressant et pas sans rapport avec Bien Connu des Services de Police de Dominique Manotti (dont nous parlions dans L'Indic n°6). Des questions se posent : qui est à l'origine de la chose ? Un syndicat de police ? Un groupement autre ? Des journalistes ? Des policiers ? S'agit-il d'un documentaire à venir ? Quoi qu'il en soit les policiers qui parlent sous couvert d'anonymat ont des choses à dire...

Chapitre 1 : Gardes à vue



Chapitre 2 : Les suicides dans la police



Chapitre 3 : Les Objectifs



A suivre...

Du polar partout

vendredi 19 novembre 2010

Ce week end Fondu rejoint La Fureur du Noir, direction Lamballe. Des auteurs en pagaille, des rencontres en prévision, des Indics dans tous les coins et un débat le dimanche sur "Le polar aujourd'hui"...

L'ami Stéphane Pajot, toujours sur les bons coups, nous annonce dans Presse-Océan le tournage prochain d'une suite au Poulpe. Ses indics sont fiables, puisqu'il était avec Guillaume Nicloux et Jean-Pierre Daroussin, de passage à Nantes.
Côté papier deux nouveaux venus s'annoncent :
Alibi (sous-titré "vous en aurez tous besoin un jour, selon la plaquette que nous avons reçue) un magbook trimestriel de 144p vendu 15 euros, initié par Paolo Bevilacqua, Marc Fernandez, Jean-Christophe Rampal (ces deux derniers sont des anciens de Courrier International et ont publié chez Moisson Rouge), et "Pierre Achard, directeur de la stratégie d'une multinationale", Alibi devrait avoir les reins solides, d'autant que la société qui gère sa promotion est celle qui s'occupe également de Sonatine - avec le succès que l'on connaît. Le magbook proposera "portraits, articles de fond, enquêtes, reportages, interviews traitant de toute l'actualité en lien avec le monde du polar, aussi bien en musique qu'en gastronomie" avec des rubriques intitulées "Garde à vue, Indics, Filature, Pièces à conviction ou encore Autopsie". Sortie le 19 janvier dans les librairies et bientôt sur leur site.
Noir, autre revue dont seul le nom se murmure en coulisse, dans l'attente de plus amples informations !

Pour finir une bonne nouvelle qui clôt un long chapitre, Le Marché Saint Pierre vient d'être débouté dans sa plainte contre Lalie Walker. "La partie civile, qui réclamait deux millions d’euros et l’interdiction de l’ouvrage, a été déboutée et condamnée à verser une indemnité à l’auteur et à l’éditeur, en raison du caractère abusif de la procédure."

Les Petits Polars du Dj Duclock n°22

jeudi 18 novembre 2010


Les textes d' Adam Stephen et Tyson Vogel se promènent entre James Joyce, Faulkner, les légendes et les mythes de l'Amérique, du roman noir et des démons intérieurs. Chaque chanson raconte une histoire avec un regard tour à tour violent, amusé, désabusé et effrayé. Dans Long Summers Days on assiste à un règlement de compte sur fond de racisme du sud des États Unis d'Amérique, un jeune Noir va venger son père.

Long Summer Day, The Two Gallants



Vous pouvez retrouver un Road Movie de Tyson et Adam sur le Site K-Libre.

L'Indic n°1, Noël avant l'heure

lundi 15 novembre 2010


Le 15 octobre dernier Fondu Au Noir a sorti le 7ème numéro de L'Indic autour du thème Braquages. Le premier numéro, sorti en mai 2008 et rapidement épuisé, nous est souvent réclamé par les lecteurs. Afin de palier de la façon la plus simple à cette demande, Fondu Au Noir a décidé de numériser ce collector et de vous l'offrir ici. Vous pouvez donc découvrir la genèse, les origines, le pilote... celui par qui tout a commencé et à la suite duquel de nombreuses choses ont changé. L'Indic n°1 est à consommer sans modération et à diffuser largement. Nous vous rappelons bien sûr que si vous avez aimé L'Indic il est toujours bon de s'y abonner, c'est ainsi que cet objet indépendant pourra continuer son aventure.

La formule d'abonnement est simple : 1 an = 3 numéros = 15 euros, il suffit d'envoyer un chèque de 15 Euros à l'ordre de « Fondu Au Noir » à l'adresse suivante : Fondu Au Noir - 27 rue Anatole Le Braz - 44000 NANTES. Sinon vous pouvez consulter nos points de vente ici.

Et si vous voulez rencontrer une partie des Fondus, rendez-vous ce week end pour La fureur du Noir à Lamballe !

Polar collection hiver... et SF aux Utopiales

jeudi 11 novembre 2010

Où on apprend au détour d'un article que Patrick Raynal est le futur directeur d'une nouvelle collection, J'ai Lu Noir de Flammarion. Après Folio Policier, Points Noir (on ne rigole pas), il ne manque plus que Le livre de poche Noir, non ?

* * *

En ce moment à Nantes et sous la pluie c'est le temps de la science-fiction avec le lancement des Utopiales. On notera que côté cinéma le jury est présidé par Romain Slocombe, que des zombies traînent dans les allées et que le programme de conférences a toujours de quoi séduire puisque cette année l'Inserm s'associe au festival. On a ainsi pu entendre parler des Interfaces Cerveau-Machine. Ça changera d'Igor et Grichka Bogdanoff.

Hugo tient Kenz en laisse

Patrick Couton chante La java martienne pour une conférence SF et Musique qui a surtout ressemblé à un juke-box par manque de temps ; on a pu entendre Klaus Schulze. À ses côtés Horace Perret et Patrick Gyger, ancien directeur du festival et nouveau directeur du Lieu Unique.

Dorothée Benoît Browaeys, Alain Damasio et Jean-Luc Duvail sont conviés à parler des nanotechnologies.

Demain Abattoir 5, film de 1972 tiré du roman de Kurt Vonnegut, devrait valoir le coup d'oeil.

Les Petits Polars du Dj Duclock n°20


On l’a vu sur K-Libre, la prison est un des cadres du polar. Et une fois qu’on y est il faut bien trouver un moyen d’en sortir c’est ce dont causent Marie Trintignant et Thomas Fersen dans la chanson qui va suivre :

Thomas Fersen & Marie Trintignant, Pièce montée des grands jours (petit clip non officiel...)


Un roman à éviter, une couverture à ?

lundi 8 novembre 2010


Les fêtes de Noël approchent et certains vont se ruer chez leur libraire (on n'a pas dit la Fnac !) pour trouver LE polar à offrir. Partout vont fleurir les listes de cadeau idéal. Si votre libraire n'est pas un type (ou une zigotelle) de confiance qui dégotera LE roman vraiment surprenant, méfiez-vous de ce que les étals vous proposent avec certaines "stars" qui manquent d'originalité. Dans cette catégorie, comme je l'ai déjà expliqué sur PolArtNoir, le dernier roman de Ellory s'avère décevant. Parce que l'auteur se répète, parce qu'il traite de sujets éculés - qui certes intéresseront ceux qui ne les connaissent pas, mais tant qu'à faire autant choisir les meilleurs (Don Winslow, donc, mais aussi Daniel Chavarria avec Un thé en Amazonie. Ou encore le film Les trois jours du Condor) - sur les actes des Etats-Unis via la CIA. Défauts de fond et aussi défauts de forme, notamment avec une écriture qui, si elle n'atteint pas les clichés pathologiques de bon nombres d'auteurs de thrillers, ne peut s'empêcher de mâcher tout le travail du lecteur et d'en faire un peu trop. "Des gens ordinaires regardaient la vie des autres exploser autour d'eux. Collisions d'humanité. Moments d'horreur."

Revenons un instant sur le sujet des couvertures de roman avec une nouvelle sortie made in Série Noire (vue sur le site de DOA). De l'eau pour le moulin de la controverse sur la nouvelle ligne graphique de cette collection, qui ressemble maintenant à toutes les autres. Gageons que l'intérieur surclassera l'extérieur. Sinon, c'est le moment de se souvenir de la corvée de plastifiage des livres scolaires et d'imaginer un relookage maison de cette couverture.

Donald Westlake... même pas mort !

samedi 6 novembre 2010


Il faut un début à tout et je dois vous avouer que je viens de terminer mon premier Donald Westlake. J’avais essayé de rentrer dans l’univers de Dortmunder avec Que d’Os et malgré quelques bonnes poilades le bouquin me tomba des mains devant la répétition des scènes de cambriolages. Las il fallait que je persévère un peu et c'est avec Bonne conduite que je me suis décroché le pompon. Donald Westlake présente au travers de ses personnages rocambolesques des points de vue sur le monde et tout cela est finement amené et pas seulement au niveau des scènes cocasses. Après un chapitre 16 sur le rôle de la femme dans la société qui laisse les protagonistes masculins sur le cul, le chapitre 21 s’attaque au « libéralisme féodal »… et par les temps qui rampent (mais il se pourrait bien que cela change) je ne résiste pas à vous livrer ici un extrait de la chose, une discussion entre Frank Ritter PDG de multinationale et son fils qui ne pense qu’au ski :

« - Ce que tu dis là est passionnant, Papa ! s’écria-t-il.
Au-delà de son père, de l’autre côté de ce salon décoré avec un bon goût anonyme, une fenêtre lui montrait un ciel bleu pâle et quelques nuages épars. C’était la saison idéale pour le ski en Norvège. Oh les charmes d’Ostersund au printemps !
- C’est plus que passionnant, Garret, dit Ritter. C’est la ré-a-li-té. La vérité, c’est que l’horloge a remonté le temps de plusieurs siècles, et que nous entrons maintenant dans la nouvelle ère de la féodalité.
Garret cligna des yeux. La féodalité était une chose qui l’avait effleuré une ou deux fois au cours de ses études, sans laisser la moindre trace. D’un ton hésitant il demanda :
- Tu veux parler du roi Arthur et tout ça ? La Table ronde ?
Le rire de Ritter comportait toujours une menace.
- Je ne parle pas d’un mythe, dit-il. Je parle de la réalité. La féodalité est un système fondé non sur la citoyenneté nationale mais sur des loyautés et des contacts entre individus. Le pouvoir n’appartient pas à l’État mais à ceux qui possèdent des biens, et toute allégeance va à qui détient le pouvoir. C’est très logique.
- Sans doute, dit Garret en clignant lentement des yeux.
Ritter poursuivit :
- On peut considérer la situation comme suis : je suis le baron. Templemar International, la Société Margrave et la Banque d’Avalon sont les châteaux forts que j’ai bâtis en différents endroits de mon territoire à des fins de défense et de développement. Les filiales que nous avons achetées ou avec lesquelles nous avons fusionné sont inféodées non pas à l’Amérique mais à Margrave. Nous récompensons la loyauté et punissons la félonie. Quand il le faut, nous pouvons protéger nos vassaux les plus importants contre les lois de l’État, tout comme, dans le temps, les barons protégeaient leurs grands feudataires contre les lois de l’Église catholique. Les travailleurs sont liés à nous par la participation aux bénéfices et le système de retraite. Je ne m’attends pas plus à ce que les gouvernements nationaux disparaissent que les familles royales britanniques et hollandaises n’ont disparu, mais ils deviendront des objets d’apparat de plus en plus insignifiants. On verra de plus en plus des acteurs jouer les rôles d’hommes politiques et de chefs d’État, alors que le vrai travail se fera ailleurs.
- Chez nous, tu veux dire, fit Garret dont le visage bouffi était tout animé.
Il songeait à acheter une nouvelle paire de skis en Scandinavie.
- En fait et en fin de compte, dit Ritter, c’est un bienfait pour l’avancement de l’humanité. Évidemment, des œufs seront cassés dans la confection de l’omelette.
- Ce sont des choses qui arrivent, fit Garret d’un ton compréhensif.
- Oui, dit Ritter qui n’aimait pas qu’on interrompe le fil de ses pensées. Mais, une fois que l’omelette sera confectionnée, la Terre connaîtra plus de bonheur, de prospérité et de paix. L’exemple de l’industrie japonaise est là pour nous montrer que les ouvriers dont la loyauté va en priorité à leur employeur, plutôt qu’à leur citoyenneté ou à leur syndicat, sont plus contents, plus productifs, moins sujets à la maladie et vivent plus longtemps.
Garret fronça les sourcils en se souvenant vaguement de quelque chose qu’il avait lu dans le journal, à bord d’un avion.
- Est-ce qu’ils ne se suicident pas beaucoup ? demanda-t-il.
- Pas du tout. Seulement les plus jeunes en entrant dans la vie active, mais c’est un processus naturel de triage. Et puis, de toute façon, les Japonais aiment se suicider. Ça fait partie de leur culture. »

Notez au passage que dans L’Indic n°7 consacré aux braquages, Julien Vedrenne nous parle de Dortmunder et de sa bande. Bonne jubilation à vous...

Emeric Cloche.

Les Petits Polars du Dj duclock n°19

jeudi 4 novembre 2010


Après le Hold Up de Louis Chedid que vous avez pu écouter et voir (allez le faire fissa si ce n'est pas fait) chez K-Libre on reste dans le thème (qui est aussi répétons-le la thématique de L'Indic n°7) avec un mélodrame des Garçons Bouchers. Il n'y a pas que les histoires d'amour qui finissent mal.


Les Garçons Bouchers, L'Histoire Mélodramatique De Momo, Farid Et Du Grand

Un auteur de SF se cache dans ce sujet

mardi 2 novembre 2010

Deux romans de Ken Bruen à venir au cinéma : Blitz (réalisé par Elliott Lester, sortie 2011 en Angleterre) et London Boulevard (réalisé par le William Monaham scénariste des Infiltrés, sortie ce mois-ci en Angleterre).



Une question quizz où il faut trouver un auteur qui met du noir dans sa SF : "J’ai maintenant le roman noir pour jeter dans ce genre toutes mes peurs, et puis je pense que le présent est bien plus percutant pour parler des travers humains. Ca me va mieux. De plus, et surtout, je pense que Dumay a raison quand il dit que la SF ne peut plus être un genre à part entière. Parce que nous vivons d’ores et déjà dans un monde de science-fiction."
La réponse chez Actu SF.

À noter les prochaines sorties de la Série Noire : Marcus Malte le 11 janvier avec Les Harmoniques - toujours avec cette nouvelle identité visuelle dont nous avons déjà parlé - et bien sûr le très attendu tandem Manotti/DOA pour mars 2011.


Pour finir, des nouvelles du dernier roman de Dennis Lehane, Moonlight Mile, qui voit le retour de Kenzie et Gennaro mais aussi d'Amanda, petite fille disparue dans Gone Baby Gone, et qui a maintenant 16 ans...
 
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