Murder by Numbers (Petit Polar n°126)

jeudi 26 janvier 2012


Murder by Numbers a été écrite par Sting et Andy Summers. La chanson apparaît pour la première fois sur en B-Side du single Every Breath You Take qui accompagne la sortie de Synchronicity (A&M, 1983). La chanson parle d'un type qui tue en série, assez vite l'auditeur se rendra compte que Sting ne fait pas référence à un serial killer, mais à des hommes politiques.
Notons au passage que la chanson se retrouve dans le thriller Copycat (Jon Amiel, 1996).

The Police, Murder by Numbers, Live in Oakland 10th sept 1983

La musique adoucit les moeurs

mercredi 25 janvier 2012


La musique est présente dans de nombreux polars : comme élément d’ambiance, comme métaphore, comme contrainte d'écriture ou comme élément de l'intrigue à part entière. L’exposition La musique adoucit les mœurs propose de visiter les passerelles entre musique et polar en prenant à chaque fois pour base un auteur, son roman, et la musique qui y figure. De Luc Baranger à Mo Hayder en passant par Yasmina Khadra ou Cathi Unsworth, nous vous proposons une sélection de panneaux illustrant ce lien.


Cette exposition est née des chroniques de dj duclock pour la revue L'Ours Polar, poursuivies dans le magazine L'Indic. Elle peut être prolongée par une conférence menée par dj duclock en solo ou avec Christophe Dupuis, à base d'extraits musicaux, de lectures et de vidéos.

Resto-littéraire 2#4

mardi 24 janvier 2012

« Il faut rendre le crime sexy et excitant »

Avec Louis Sanders à table, c'est un peu la Dordogne et l'Angleterre qui prennent place à vos côtés. Nous vous invitons à réserver rapidement pour participer au repas (Jeudi 26 Février) avec cet auteur, traducteur, sapeur pompier, passionné de littérature, de boxe et de bons vins... Il ne reste que très peu de place aussi réservez vite ! Que vous veniez ou non au restaurant, vous pouvez rencontrer Louis Sanders à partir de 19 heures pour l'apéro à l'Étoile Polar.

Un bar polar pour le Prix de la Ville 2012

dimanche 22 janvier 2012

Presse Océan - 20 janvier 2012

Le Bar Polar, Prix de la Ville 2012

samedi 21 janvier 2012


Le Prix de la Ville Mauves-sur-Loire, organisé par la bibliothèque, est lancé depuis septembre dernier, pour la 5e année consécutive. Hier soir à la salle du Vallon, les membres du jury se sont retrouvés pour une soirée à mi-parcours, avant le vote du mois de mars.
(Pour mémoire, le jury est ouvert à tous, la seule obligation étant de lire les 6 romans sélectionnés pour le Prix)


Fondu Au Noir et O'Librius ont assuré la mise en scène, basée sur les clichés littéraires. Le public a ainsi pu voir en direct des scènes mimées (ci-dessus, le personnage d'une femme flic suspendue dans le vide...) et s'exercer à écrire des clichés littéraires.


Dans une ambiance de bonne entente, les participants ont ensuite été encouragés à écrire... une lettre de dénonciation pour critiquer - de manière outrancière et totalement partiale - le roman qui leur avait le moins plu.

(La défenderesse du Bal des frelons, de Pascal Dessaint)

Après lecture des éléments à charge contre chaque roman, et dans un souci d'équilibre et de discussion, un membre du public est venu défendre à la barre le roman de son choix.

(La défenderesse de L'enfant aux cailloux, de Sophie Loubière)

(La défenderesse de Double Hélice, de Kleinmann et Vinson)

(Le défendeur des Ronds dans l'eau, de Hervé Commère)

(La défenderesse de Bois, de Fred Gevart)

Le débat s'est ainsi engagé parmi les lecteurs dont on peut saluer l'esprit critique et les goûts diversifiés, ce qui laisse le suspense total quant à l'issue de ce Prix ! Prochain rendez-vous le 23 mars prochain pour la soirée de clôture, et résultat du Prix le 28 avril 2012 à Mauves en Noir.

Un fait divers et rien de plus... (Petit Polar n°124)

jeudi 19 janvier 2012



Voici la version courte d'un tube de 1983 paru chez Vogue Un fait divers et rien de plus... par Le Club. Un Petit Polar Funky...




Et n'oubliez pas votre Petit Polar n°123 chez K-Libre.

Recluses, Séverine Chevalier

mardi 17 janvier 2012


Ecorce poursuit un travail éditorial de qualité avec la publication de Recluses, de Séverine Chevalier, 3e opus qui succède sans faiblir à Retour à la nuit d’Eric Maneval et Bois de Fred Gevart.

Avec ce roman, Ecorce laisse transparaître une volonté de recherche stylistique, déjà affichée dans le soin apporté aux couvertures de ses livres. Le roman d’Eric Maneval, qui revisitait à sa façon le personnage du serial killer, ou celui de Fred Gevart, particulier par sa structure et son écriture travaillée, avaient déjà bien jalonné le terrain pour Recluses. Le roman marque une sorte de sommet et de souci esthétique porté à son comble : pas sûre qu’il faille aller plus loin sous peine de répéter un schéma qui peut passer pour maniéré.

Du côté de l'histoire, Séverine Chevalier à travers ses mots dévoile une grande sensibilité au monde, qui n’est pas sans m’avoir fait penser à Hélène Dassavray dans Les ruines de la future maison. Mais là où cette dernière donnait beaucoup de place à la légèreté et l’optimisme, le roman de Séverine Chevalier est plus grave, plongé dans la souffrance d’une femme et son traumatisme, dont le lecteur ne devinera l'origine qu'à la toute fin. Roman psychologique, road movie, roman exigeant, Recluses est avant tout un roman de grande qualité qui prend des risques.

Séverine Chevalier, Recluses, Ecorce, 2012, 15 euros, 183 p.

Tronches de poulpe

vendredi 13 janvier 2012

Un concert de rock ?
Non, la soirée dédicace du Poulpe chez Lulu la Nantaise (48 Boulevard de la Prairie Au Duc, Nantes), avec Stéphane Pajot (ci-dessus), Francis Mizio et Lalie Walker ; des gens et quelques Fondus traînaient dans le coin...


Et dans la famille Poulpe je demande le fils !
Le petit dernier s'appelle Aztèque Freaks il pèse ses 214 pages. Les puristes noteront que l'auteur (Stéphane Pajot) fait une entorse à la règle avec ce verre de vin blanc...


La soirée a été agrémentée, entre autre, de lecture d'extraits de Poulpe. Jocelyne a lu du Lalie Walker qui a lu du Stéphane Pajot...


...devant un public captivé !


La légende dit qu'il y a un truc extra (un secret) pour faire craquer les filles et que ce truc marche à tous les coups ; il est quelque part dans le livre de Stéphane.


Au comptoir, le vin est bon et les planches de viande et de poisson donnent envie de revenir déjeuner un de ces jours ! Il faudra bien aussi goûter aux mojitos de Lulu. On ne le voit pas sur cette série de photos, mais le carrelage de chez Lulu est le même que dans bien des cuisines Nantaises. On se sent tout de suite chez soi.


Petit Polar n°122

jeudi 12 janvier 2012


Bernard Lavilliers a écrit de nombreux petits polars... tout autour du monde.

Capitaine des Sables, Bernard Lavilliers

Le chat du kimono lu par Ana Igluka

vendredi 6 janvier 2012

Ana Igluka fait partie du groupe Resistenz, que nous recommandons à tous les amateurs de bonne musique, en commençant par le clip de Charlie Mars pour le titre Le chat de Cheshire. Ana aime les livres, les beaux textes ; elle nous fait part d'un de ses coups de coeur bande-dessinée.

On dit qu'au Japon un amoureux transi dessina pour sa belle dédaigneuse un kimono de soie orné de chats... On dit qu'un chat noir voyagea depuis l'Asie vers la vieille Europe... Un chat de soie qui rencontra en son chemin un fameux détective et qui emporta dans ses yeux hypnotiques le fantôme d'une jeune femme troublante.

Aventure policière, songe érotique, conte onirique, rêverie mystique, Le Chat du Kimono est tout cela et plus encore ! Un délice à savourer seul(e), sous sa couette, avec son chat ronronnant, pour ensuite le transmettre à quelque bon ami. On s'installe confortablement dans ce dessin campé d'ombres et de lumières, parfois griffé rageusement. On dévore ce récit captivant, délivré par une écriture discrète laissant la part belle au trait, au non-écrit, à notre imagination. C'est un récit mythologique léger comme un rêve que nous livre Nancy Peña, dont la catégorie littéraire mériterait le titre de Roman Graphique Noir.

Pour prolonger le plaisir, une suite est parue en 2009 sous la forme d'un tome 2 intitulé Tea Party, récemment le tome 3 It's not a piece of cake est à saisir !

Le Chat du Kimono, Nancy Peňa, édition La boîte à bulles / Contre-jour, 16€

Un Petit Thriller (Petit Polar n°120)

jeudi 5 janvier 2012


Certains lieux sont propices aux petits polars et c'est ce que nous rappellent les Cure avec leur Subway Song, un thriller (pour le côté angoissant, frisson et page turner assuré par la ligne de basse) pas piqué des hannetons tiré de leur premier album Three Imaginary Boys (Fiction Records, 1979).



N'oubliez pas d'aller écouter votre Petit Polar n°119 du côté de chez K-Llibre et notez au passage que les Cure ont réalisé plusieurs chansons meurtrières...

Roman noir et intégrisme, bonne année 2012 !

dimanche 1 janvier 2012

L'avènement d'Internet et des millions de blogs qu'il a permis de générer, a rendu possible la diffusion massive d'énormes contresens à propos de la signification du terme "roman noir". J'ai renoncé depuis longtemps à répertorier les ouvrages consacrés à la quête sanglante d'un tueur en série et que les commentateurs, avec beaucoup d'enthousiasme, mais une singulière absence de culture policière, qualifient de roman noir. Ne reculant pas devant la demi-mesure, certains vont même jusqu'à préciser qu'il s'agit d'un roman noir "très noir de chez noir" ; d'autres ajoutent subtilement que le livre "est bien davantage qu'un roman policier", formule banale et désuète qui apparaît comme une résurgence de cette époque bénie où ceux qui "savaient", expliquaient au petit peuple que le polar n'était pas de la littérature - n'hésitant pas à l'affubler du terme affligeant de paralittérature. Certains de ces commentateurs, pris la main dans le sac à propos de leur insuffisance professionnelle, n'en conviennent pas et se révoltent contre ces intégristes que nous sommes en refusant que l'expression "roman noir" soit utilisée sans vergogne et à toutes les sauces. Loin de moi l'idée de me muer en gardien du temple. Pour autant, je souhaite que tous les textes qui suivent permettent au plus grand nombre de lecteurs de cerner les ouvrages qui appartiennent à ce genre noir que nous aimons et ceux qui n'en font pas partie. Et surtout que cette expression inadaptée "roman noir très noir de chez noir" apparaisse désormais aussi ridicule que "roman d'énigme très énigme de chez énigme" ou "thriller très thriller de chez thriller".

Claude Mesplède, Du roman noir au film, revue Mouvements, Automne 2011

Nous sommes heureux de lire ces propos de Claude Mesplède, qui forment l'introduction à son article sur le roman noir. C'est revigorant. Nous partageons son constat, que nous tentons chaque jour de prolonger par des actes, avec l'association et le magazine L'Indic. Puisse 2012 nous permettre de continuer à découvrir le genre et ses qualités, en dehors des chemins bien tracés et des phrases toutes faites, grâce aux nombreuses personnes avec lesquelles nous avons le plaisir de travailler.

On pourra pour finir mettre cette introduction en parallèle avec l'édito du 1er numéro de la revue Thriller (1982), rédigé par Richard D. Nolane.

 
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