Bloodhounds on my trail, Petit Polar n°196

jeudi 29 novembre 2012


Dans Bloodhounds on My Trail des Black Angels, une personne est pourchassée par la police. Elle se cache, elle n'aime pas être contrariée et ne veut pas respecter le code de la route. À ses côtés dans les hautes herbes, il y a Dieu et Vernon Howell (Vernom Howell plus connu sous le nom de David Koresh était le leader de la secte WACO). La chanson se termine avec des sirènes de voiture de police...


Ecorce, No collection

lundi 26 novembre 2012

Si vous ne connaissez pas les éditions Ecorce il est temps d'y remédier. Depuis 2009 de très bons romans comme Retour à la nuit (Eric Maneval), Bois (Fred Gevart) et Recluses (Séverine Chevalier) sont sortis grâce au travail de Cyril Herry. Il nous annonce un nouveau projet, tout chaud sorti de chez l'imprimeur !

Il paraît que tu viens d'envoyer un Bon À Tirer à ton imprimeur. Il paraît qu'un auteur allié à une illustratrice vont inaugurer une No Collection chez Ecorce... Que peux-tu nous dire sur ce livre ? Par exemple, comment est né le projet ?

Aujourd'hui, dimanche tristounet, je travaille sur la maquette du livre avec une collaboratrice précieuse, en vue du Bon À Tirer. On perfectionne le bébé encore virtuel, on solutionne les ultimes petits problèmes. On parle de millimètres dans les fonds perdus et de repères de coupe. Avec l’imprimeur, on va parler de pourcentage de cyan dans le gris de la couverture et d’un feuillet blanc qui apparaît à un moment donné dans le fichier texte. Tous les fichiers seront bouclés dans le courant de la semaine. A partir de là, je me mettrai à guetter le facteur et l'arrivée du prototype que j’examinerai à la loupe et que je validerai s'il correspond à mes souhaits. La phase de conception d'un livre est terriblement excitante, d'autant qu'il s'agit là d'une nouvelle collection, donc de paramètres différents de la collection Noir. Nouveau format, nouvelle mise en page, et des illustrations effectivement.
C'est le livre lui-même qui a stimulé la création de No collection. Il ne correspond absolument pas à la collection Noir et il n'était pas question de le sortir au format virtuel dans la collection Arobase. J'ai tenu à en faire un bel objet. C'est l'histoire d'un coup de cœur pour un ovni.


Hafed Benotman par © Laurence Biberfeld

C'était en juin dernier, sur une terrasse ensoleillée d'Aubusson, en clôture du festival des Nuits noires. Hafed Benotman m'a intercepté pour me dire qu'il avait un manuscrit à me proposer. Je lui ai demandé s'il s'agissait d'un roman noir et il a répondu non. Il a ajouté que c'était une histoire de pirates en précisant que Laurence Biberfeld l'avait illustrée. Laurence se trouvait sur la même terrasse, à une autre table. Humainement, ça se présentait très bien. J'ai reçu le manuscrit et les illustrations la semaine suivante. Le bébé s'intitule Coco, mais le texte intégral sera lu par Félix Libris sous le titre Monsieur Coco. Ce sera le 6 décembre au Centre de la Voix de l'Université Paris-Sorbonne. Le programme indique que cette lecture est interdite aux moins de 16 ans.

C'est une histoire de pirates dont le personnage principal et narrateur est un perroquet. Sous la plume de Hafed, ce récit complètement déjanté est un prétexte à nous parler du monde et des individus curieux qui l'habitent. C’est un récit métaphorique animé par une étonnante galerie de personnages, humains et animaux confondus, mais qui parlent tous la même langue (ce qui ne facilite pas pour autant les choses). Ça débute sur l'océan et ça s'achève dans le désert – c’est sans doute une des plus fortes métaphores du récit, et il faudra que je parle de Nietzsche avec Hafed, un de ces jours. Sous le crayon de Laurence, c'est savoureux et diablement pimenté.


Pourquoi interdit aux moins de 16 ans ?

Pour éveiller la curiosité du public, dixit Hafed. Pardi ! Mais les moins de 16 ans en ont vu d'autres, tandis que moins de 12 serait plus justifié, même s'il n'est pas prévu de faire figurer cette mention sur le livre. Le récit grouille néanmoins de scènes tordues où tous les vices imaginables et les péchés se combinent entre brigands de toutes espèces, animaux itou et trois divinités. Coco est une parodie orgiaque au sein d'un corpus humain dénué de morale et d'autorité. C'est la loi du plus fort qui règne, ou plutôt du plus barbare.

Cependant, dans cette jungle trash et livrée à elle-même, Hafed trouve encore le moyen de raconter une histoire d'amour entre deux oiseaux rares. C’est la petite touche d’espoir du récit ; une façon de dire que si on baisse les bras et qu’on persiste à raisonner chacun pour soi comme c’est si souvent le cas ici bas, alors tout est fichu. Tout s’effondre. C’est l’âge de pierre avec options fours micro-ondes et climatisation.

Où pourra-t-on trouver Coco ? Y a-t-il un tirage limité ?

Comme les autres livres des éditions Ecorce, celui-ci sera référencé où il faut pour que tout libraire soit en mesure de se le procurer rapidement à la demande des lecteurs. Sur les salons et autres types de rencontres où Hafed et Laurence seront présents, Coco devrait être à leurs côtés également.
Un premier tirage assez restreint est prévu, mais si le livre fonctionne il sera retiré. Ce projet est une expérience, tant pour les auteurs que pour la maison d’édition. Hafed l’a écrit en partie en prison et il l’a soumis à sa sortie à Laurence avant de le terminer. Je suis tenté d’en parler comme d’un trip – bon ou mauvais, la question n’est pas là. Une parenthèse dans le parcours compliqué d’Hafed. À l’exception du public dont il disposait quand il était prisonnier, Hafed n’a pas dû se demander une seule fois ce qu’en penseraient ses lecteurs. Alors j’ignore quel public Coco est susceptible de toucher.

Et pour en revenir au livre lui-même, initialement je voulais réaliser un objet assez précieux avec différents types de papiers, des grammages différents notamment, limité et numéroté, assez luxueux comme peuvent l’être certains livres pour enfants ou des livres d’artistes, mais la formule impliquait un coût de fabrication considérable et un prix de vente conséquent. J'ai opté pour une autre formule qui donne un livre non moins élégant, agréable au regard et au toucher.

Le premier roman Ecorce (Retour à la nuit, d'Eric Maneval), est sorti en novembre 2009. Trois ans après, comment se portent les éditions ? Sont-elles financièrement stables ? Quel regard portes-tu sur ce métier et ce milieu ?

Sans salarié ni diffuseur à ce jour, la maison d'édition se porte assez bien. La vente des romans et le soutien de partenaires régionaux permettent de poursuivre l'aventure, et notamment d'envisager plus de sorties en 2013. Jusqu'ici, avec un roman par an, la difficulté consistait à ne pas tomber dans l'oubli. 

Ecorce reste une micro-maison d’édition et n’envisage pas forcément de prendre de l’envergure. L’objectif consiste toujours à produire des créations qui résultent de coups de cœur, à en faire des livres plaisants au regard et au touché, et à travailler avec des auteurs pertinents, conscients dès le départ que leur livre ne sera pas en tête de gondoles dans les grandes surfaces culturelles et qu’ils ne feront jamais fortune grâce aux éditions Ecorce. La passion préside, et tant pis si les recettes d’un livre ne suffisent pas toujours à amortir son coût de réalisation ; ce qui compte, c’est qu’il existe et voyage à son rythme (ou parvienne à se frayer un chemin dans la jungle).

La dernière partie de ta question exigerait des pages pour y répondre vraiment. Si l'activité d'éditeur est à mes yeux passionnante, le milieu quant à lui est complexe, tant par l'infinie variété et le nombre toujours croissant de livres qui voient le jour au cours d'une année, que par le fait que tous les éditeurs ne travaillent pas de la même façon,ni pour les mêmes raisons.

Ce que j’ai envie de dire, c’est que s’il n'y a pas de passion, ni de littérature, ni d’écriture au sens charnel du terme, mais uniquement du chiffre et des slogans, l'aventure ne vaut pas la peine d'être vécue. Un livre dénué de passion, dénué de tripes, c'est triste, ça ne vibre pas, c’est sec. On le détecte rapidement si on est un tantinet attentif et exigent. Je parle ici autant d'écriture que d'édition. Et ces trois ans d'expérience m'ont permis de constater que beaucoup de lecteurs n'étaient pas dupes à ce sujet. C’est la raison pour laquelle je tiens à poursuivre l’aventure, même si et avant tout parce qu’elle comporte des risques.

Tried By 12 (Petit Polar n°194)

jeudi 22 novembre 2012


Voilà du réglement de compte au Zig 9 et le tribunal qui va avec. And there goes another statistic runnin' through ballistic. Rien de neuf sous le soleil, mais c'est sur une bonne instrumentale.

The East Flatbush Project, Tried By 12



Et n'oubliez pas votre Petit Polar n°193 du côté de chez K-Libre.

Série B, librairie polar et science-fiction à Toulouse

mercredi 21 novembre 2012

Une nouvelle librairie vient d'ouvrir à Toulouse, elle s'appelle Série B. L'inauguration a eu lieu le 15 novembre et son patron, Renaud Layet, nous en parle.




Qui se cache derrière la porte de Série B ? Comment ce projet est-il né ?
C'est un jeune homme de 26 ans qui se cache derrière la librairie Série B ! Le projet, je le porte en moi depuis des années, et j'ai pu le mûrir à travers mes études en IUT Métiers du livre, puis des boulots dans pas mal de librairies très différentes. Et en début d'année, alors que je commençais à en avoir un peu marre de travailler pour d'autres, j'ai appris les fermetures de Castéla et Virgin ; au lieu de me dire que le secteur allait mal, je me suis dit qu'un peu de place se faisait et qu'il fallait en profiter. 

Pourquoi du polar, de la science-fiction et du fantastique ?
D'abord par goût. Je me mettais à mon compte aussi pour pouvoir vendre ce que j'aimais, c'est assez désagréable en librairie de bosser sur un rayon qui ne vous intéresse pas du tout, mais on n'a pas toujours le choix. Là, je l'avais donc j'en ai profité ! J'adore les littératures de genre, on y trouve des auteurs qui n'ont absolument rien à envier à ceux qui constituent la littérature "blanche". Après, commercialement, le polar est un secteur qui se porte très bien, et il n'y avait pas de librairie spécialisée sur le sujet à Toulouse, donc c'est sur ce rayon que j'ai plus mis l'accent. 

Comment allez-vous animer votre librairie ?
Il y a pas mal d'auteurs de polar en Midi-Pyrénées, j'ai déjà noué des contacts et je vais continuer, afin de proposer des signatures mais aussi des conférences. Le but est que tous les auteurs locaux, du plus illustre au plus méconnu, aient toujours la porte ouverte dans ma librairie. 

Que peut-on vous souhaiter pour les jours à venir ?
D'abord de réussir Noël ! Et pour la suite, de devenir LE lieu incontournable du polar à Toulouse...

Pouvez-vous nous parler de vos lectures ? Quels auteurs comptent pour vous ? Quels romans avez-vous envie de mettre dans les mains de vos clients ?
Ce mois-ci, je mets en avant Jean-Patrick Manchette, dont l'importance pour le roman noir français est considérable, mais qui surtout est génial à lire ! J'ai comme ça plusieurs auteurs injustement tombés dans l'oubli (hors connaisseurs bien évidemment !) que j'aimerais mettre en avant, comme par exemple Robin Cook, un auteur anglais qui a le malheur d'être l'homonyme d'un américain auteur de thrillers médicaux, ce qui l'oblige à paraître sous pseudo dans son propre pays alors qu'il est antérieur à l'autre.
En SF, l'auteur du mois est Christopher Priest, un anglais lui aussi, parfois difficile d'accès mais passionnant. Je suis de toute façon à titre personnel très anglo-saxon dans mes lectures ; dans les auteurs plus contemporains, je suis par exemple fan de Ian Rankin et Tim Willocks.

Série B - 16 rue Sainte Ursule à Toulouse - 05 62 27 03 34
contact@librairieserieb.fr

Lamballe, le polar au Haras

lundi 19 novembre 2012

La Fureur du Noir propose chaque année aux auteurs invités au festival de commencer la journée du dimanche par une promenade. Hier, pendant que certains restaient au chaud ou prolongeaient la nuit, d'autres ont pris la direction du Haras pour une visite guidée des écuries.


Craig Johnson & Judy


La démonstration était belle : du cabré à la voltige, les cavaliers ont régalé les visiteurs.




Puis le postier breton est arrivé. Ce cheval-là, avec son jeune cavalier négligemment posé sur 900 kilos, s'appelle Kurun (tonnerre, en breton).


Kurun a vu défiler un certain nombre d'augustes postérieurs, nous ne vous dévoilerons pas toutes les photos, qui restent au chaud dans nos dossiers. Vous pourrez tout de même admirer deux cavaliers d'envergure qui se sont risqués sur son dos.

Craig Johnson

Jean-Hugues Oppel

La forêt, Petit Polar n°192

jeudi 15 novembre 2012



Vous reprendrez bien un peu de psychobilly pour le Petit Polar n°192 ? 
Alors voici Dick Dynamite et ses Dopplegangers qui nous interprètent Deviant ; poursuites, crimes et références horrifiques garanties. N'oubliez pas, ce soir, de regarder sous votre lit avant de vous endormir.


Votre Petit Polar n°191 vous attends du côté de chez K-Libre pour une promenade en forêt...

Jean-Paul Jody

lundi 12 novembre 2012



Jeudi 8 novembre nous avons eu le plaisir de converser avec Jean-Paul Jody à la bibliothèque de Sautron. Comme il n'y avait pas de journalistes dans la salle, Jean-Paul a pu nous livrer quelques informations croustillantes et confidentielles sur ses bouquins et le travail de scénariste pour le cinéma et la télévision. De l'industrie pharmaceutique dans Chères Toxines à la guerre au Rwanda dans La position du missionnaire, ce ne sont pas les sujets qui manquent.

Nous avons aussi eu la chance d'avoir la visite surprise de Christophe Dupuis, un nom qui n'est pas inconnu des amateurs de polar. Une belle soirée, donc, à la fin de laquelle Jean-Paul nous a annoncé la (re)sortie en 2013 chez Actes Sud de son roman Parcours Santé.

Vous reprendrez bien un peu de Scorsese

dimanche 11 novembre 2012


Milieu des années 50 aux USA, le marshall Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule se rendent sur une île qui abrite un hôpital psychiatrique où sont internés des criminels particulièrement dangereux. L'une des patientes, Rachel Solando, a disparu. Il est pourtant impossible de s'échapper de Shutter Island.
Le film de Scorsese, tourné dans un décor quelque peu baroque qui fait souvent penser à un décor de théâtre, laisse une étrange impression de carton pâte (et pour cause...). Il y a un côté farce et irréel qui court tout au long du film. Le jeu des acteurs, le choix des musiques contemporaines pour la bande originale participent pleinement au décalage. John Cage, Gregory Ligeti, Morton Feldman et Giacinto Scelsi pour ne citer que ceux là posent des ambiances à la fois oppressantes et qui nous maintiennent un peu à distance de l'image. Malgré quelques longueurs dans certains flash back le film mérite au moins deux lectures ne serait-ce que pour ses détails de mise en scène. Après une première séance, des questions demeurent : pour ma part, si je veux bien comprendre que les divers angles du phare (un coup en haut, un coup en bas) sont dûs aux marées et que le phare de l'affiche est placé n'importe où parce que c'est l'affiche, je ne suis toujours pas arrivé à démêler l'apparition/disparition du verre d'eau durant l'un des interrogatoires que mène le marshall.

Quelque temps après avoir vu Shutter Island, je me suis mis à rêver d'une adaptation d'une des nouvelles de Lovecraft par Scorsese, bon, il paraît que Guillermo del Tore s'est attaqué aux Montagnes hallucinées... Là aussi il est question de folie.
Emeric Cloche

Shutter Island, Martin Scorsese, 2010 durée 148 min est tiré du roman de Dennis Lehane.

Smooth Operator (Petit Polar n°190)

jeudi 8 novembre 2012


Allez l'écouter sur K-Libre (Petit Polar n°189), le crime se glisse partout et il faudra bien un jour qu'une maison d'édition donne naissance à une collection Polamour. Restons dans le feutré et continuons un bout de chemin avec Sade avec son premier tube, Smooth Operator... l'amour toujours et le crime juste derrière.

Resto Littéraire 3#3




Olivier Truc est journaliste, correspondant pour Le Monde. Il vit à Stockholm mais il est de passage en France pour présenter son roman, Le Dernier Lapon, paru chez Métailié, et nous n'allons pas manquer cette occasion de vous le faire découvrir. 

Attention donc, avis de grand froid, direction le Grand Nord, les rennes et les aurores boréales et bienvenue en Laponie, entre Suède, Norvège et Finlande. Dépaysement garanti à la table du Montesquieu ! Réservez votre couvert :

Mardi 27 octobre à 20h30 au restaurant le Montesquieu.
La soirée commencera à 18h à  la librairie l'Atalante par un apéro-dédicace.

Un abonnement, un cadeau (10)

mardi 6 novembre 2012

13e numéro ! Même pas peur... Là, vous allez plutôt respirer la poussière et sentir les grands espaces. Une belle brochette de renégats s'est attelée à ce dossier dont vous nous direz des nouvelles. 



En traditionnel signe de bienvenue, les 5 prochains abonnés recevront un livre. Il s'agit du premier roman de François Médéline, La politique du tumulte et le titre doit déjà vous donner quelques pistes. On en parle d'ailleurs dans cet Indic. Merci à l'éditeur, La Manufacture de Livres, pour ce cadeau !


Abonnement : 15 euros les 3 numéros, règlement par chèque
à l'ordre de Fondu Au Noir
2 rue Marcel Sembat - 44100 NANTES


Francis Zamponi à Nantes

vendredi 2 novembre 2012


14e auteur à répondre à notre invitation au resto-littéraire, Francis Zamponi était à Nantes ce 31 octobre. Nous le remercions d'avoir supporté 12 heures de train pour notre plus grand plaisir. De la guerre d'Algérie à l'affaire Markovic, les sujets de discussion n'ont pas été épuisés. Une soirée qui appelle donc à se revoir...

L'apéro commence à la librairie l'Atalante...

 Avant l'arrivée des noix de St Jacques sur purée de patates douces sauce vanille.


Pistol In My Hand, Petit Polar n°188

jeudi 1 novembre 2012



Dans ce petit polar n°188, Sparky chante qu'il est né avec un pistolet dans la main... on se demande bien où cela va le mener.

Sparky & The Deadbillys - Man Behind The Star (aka. Pistol In My Hand)


 
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